Dossier d'électronique
Le 4 septembre dernier, Sony a lancé, l'ERS 7, la 3ème génération d'Aïbo. En France, nous n'avons pas été très privilégiés puisque de nombreuses versions comme l'ERS 210 en rouge n'ont jamais été commercialisés chez nous. Ce nouveau modèle devrait donc être bien accueilli avec succés.
Tout d'abord d'un point de vue design, on lui trouve un air de famille avec l'ERS 210, notamment au niveau des pattes, de la forme du corps même si celle-ci est plus féline et de couleur blanche. Les oreilles sont redevenues tombantes comme les premiers modèles commercialisés (l'ERS 110 et l'ERS 111) mais l'intérieur de l'oreille étant vide, il semble avoir 2 grosses boucles d'oreilles. Son look laisse penser (avec raison) qu'il est très joueur. D'ailleurs, il dispose maintenant d'un nouveau jouet, un os qu'il peut attraper et transporter dans sa gueule.
Pour la première fois dans l'histoire des aibos, la mémoire embarquée permet de conserver la personnalité que le robot développera au cours de sa vie. Autre révolution, Aibo est maintenant online puisqu'il dispose d'une connexion réseau sans fil qui lui permet d'interagir avec un PC hôte.
Pour tirer parti des évolutions matérielles, Sony a développé un nouveau logiciel baptisé « Aibo-Mind » qui intègre toutes les fonctionnalités d'Aibo sur une carte mémoire de 32Mo. Cette carte est fournie avec le robot. Aujourd'hui, ce package logiciel permet à l'Aibo d'évoluer de manière autonome ou de manière supervisée par une application sur PC.
En mode autonome, Aibo est capable de reconnaître la voix et le visage de son propriétaire ou de retrouver tout seul sa base afin de se recharger. Grâce à la technologie de « Reconnaissance de formes visuelles », Aibo est capable de distinguer les formes et les motifs. Non seulement ces motifs lui permettent de retrouver sa base mais son propriétaire peut également communiquer avec lui par ce moyen.
Une des principales applications de la technologie Wireless LAN est de permettre au robot de se connecter à l'internet via le PC hôte. Ainsi, il est possible d'envoyer une instruction par email à Aibo lui demandant de prendre une photo de la pièce ou il se trouve et de la renvoyer sur le téléphone portable du propriétaire. Cet exemple prouve que Aibo peut potentiellement devenir un robot utilitaire.
Côté technique, les évolutions ne manquent pas non plus. La mémoire embarquée a doublé de volume et le processeur tourne 50% plus vite que celui du prédécesseur de l'ERS-7.
Le robot dispose de 20 degrés de liberté, 3 par patte, 3 pour la tête, 1 par oreille, 2 pour la queue et 1 pour la gueule. Les capteurs embarqués sont de différents types: électrostatiques, infrarouge, de pression, d'accélération, de vibration et enfin de température. Les capteurs de contact sont maintenant de type électrostatique. Concrètement cela signifie qu'il n'est plus nécessaire de « cliquer » sur la tête du chien pour le faire réagir mais un simple effleurement suffit.
Les possibilités offertes par la connectivité de ce robot laisse présager que les prochaines améliorations vont aller dans le sens de la communication avec d'autres machines (donc vers le développement d'applications domotiques). En attendant, l'ERS-7 sera disponible à partir de novembre pour un prix d'environ 2000 euros.
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