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Sony paie ses erreurs dans l'électronique

08/03/2005 20h44, par LeFigaro.fr

Micro-informatique, ordinateur de poche, balladeur de musique numérique, téléviseur à écran plat, enregistreur de DVD... tels sont quelques-uns des produits qui expliquent les difficultés actuelles de Sony. Force est de le constater : le nom du groupe japonais n'est plus aujourd'hui synonyme d'un de ces produits vedettes de l'ère numérique.

Son échec récent le plus cuisant concerne les baladeurs de musique numérique. Sony disposait de toutes les compétences pour s'imposer sur ce créneau. La firme nippone n'était-elle pas parvenue à vendre 340 millions de «Walkman» depuis le lancement de son petit magnétophone portable en 1979. Mais c'est le constructeur californien d'ordinateurs Apple qui a raflé la mise en s'imposant avec son iPod.

La direction de Sony tente bien de relativiser le succès de son concurrent. Il n'empêche, l'industriel japonais a raté le démarrage de ce marché pour avoir voulu imposer son standard maison sans tenir compte du choix des consommateurs. Depuis Noël, le groupe japonais a infléchi sa stratégie en proposant à son tour des baladeurs qui acceptent le format le plus utilisé dans le monde, dit MP3.

Récemment encore, Sony a fait un autre choix, encore plus radical, pour les téléphones mobiles conçus en coopération avec le suédois Ericsson. Le standard de la firme nippone n'a pas été non plus retenu.

«Il n'est plus possible de jouer avec les technologies maison en ignorant les choix des consommateurs. Nous devons avoir une approche plus ouverte», explique un de ses responsables.

Sony a stoppé la vente d'ordinateurs de poche en dehors du Japon, après y avoir englouti des milliards. Le groupe s'est en effet rendu compte que les fonctions étaient intégrées dans les téléphones mobiles ! Cet exemple illustre le coeur du problème : chaque division au sein de la firme livre une concurrence acharnée aux autres.

Dans le domaine informatique, Sony a été l'un des premiers fabricants d'ordinateurs à proposer ses PC sans le système d'exploitation de Microsoft. Malgré sa gamme de portables aux lignes épurées, baptisée Vaio, le groupe japonais rencontre des difficultés à s'imposer. Des problèmes de qualité, en dépit du prix de vente élevé des machines, l'ont empêché de tenir la dragée haute au taïwanais Acer et au japonais Toshiba.

Enfin, du côté des téléviseurs à écrans plats, Sony peine là encore à s'imposer face à ses concurrents, les asiatiques LG, Samsung, Sharp, Matsushita et le néerlandais Philips. Ce n'est que l'an dernier qu'une alliance a été nouée avec Samsung pour produire des écrans plats à cristaux liquides. La direction de Sony a eu beau expliquer que son retard n'était pas dramatique car le groupe est présent dans les dispositifs électroniques qui représentent «80% de la qualité de l'image d'un téléviseur à écran plat», personne n'a été dupe. Les prix de ses équipements étaient surtout trop élevés.

A côté de ces échecs, quelques succès tout de même. Ainsi, Sony coopère avec Toshiba et IBM pour produire la prochaine «puce» pour les ordinateurs et les consoles de jeux de salon. La PlayStation 2 reste la machine la plus vendue dans le monde. Elle a été lancée presque deux ans avant les consoles concurrentes.

Mais pour la prochaine génération, Microsoft risque, une fois de plus, de dégainer le premier.

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