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Philips se désengagera en 2006 des semi-conducteurs

21/06/2006 17h16, par Reuters

Philips Electronics annonce son intention de mettre en Bourse ou de vendre la majorité du capital de sa filiale de semi-conducteurs d'ici la fin 2006, ne conservant qu'une participation minoritaire.

Le groupe néerlandais, qui avait dit en décembre se donner neuf mois pour explorer diverses options concernant Philips Semiconductors, a décidé d'en céder la majorité, soit à des investisseurs financiers, soit par le biais d'une introduction en Bourse. "A ce stade, une IPO ou une cession à des investisseurs financiers est l'option privilégiée", a dit un porte-parole.

Les analystes estiment que Philips Semiconductors, qui a réalisé en 2005 un chiffre d'affaires de 4,62 milliards d'euros, pourrait être valorisée entre cinq et six milliards d'euros, en fonction du niveau de la dette et d'autres actifs qui pourraient y être attachés.

Il y a quelques mois, quand le secteur était en haut de cycle, les estimations allaient de six à huit milliards d'euros.

Le néerlandais se classe au dixième rang mondial pour la production de puces et le patron de Philips Semiconductors, Frans van Houten, a affirmé à maintes reprises qu'il n'avait pas la taille critique.

La division, qui fabrique des puces pour téléphones portables, décodeurs, téléviseurs à écrans plats et automobiles, peut encore fusionner avec un autre acteur du secteur mais cela ne pourra se faire qu'après la scission, a indiqué le porte-parole du groupe.

UNE FUSION EVENTUELLE ATTENDRA

L'américain Freescale, l'allemand Infineon et le franco-italien STMicroelectronics, eux aussi spécialisés dans l'électronique grand public et les communications, ont été cités par les analystes comme des partenaires potentiels pour une fusion.

"Philips cherchait à renforcer sa division de semi-conducteurs et admettait qu'elle avait une taille insuffisante. L'étape logique aurait été de trouver un partenaire mais cela a apparemment échoué", observe Eric de Graaf, analyste chez Petercam.

La scission des puces est une bonne nouvelle pour la maison mère dont les résultats seront moins volatils.

Quand Philips avait annoncé sa décision en décembre, les analystes y avaient vu le prélude à un désengagement total de cette activité hautement cyclique.

"Avec la prochaine déconsolidation de Semiconductors, Philips s'éloigne encore plus de l'ancien modèle de l'électronique de masse et avance dans la mise en oeuvre d'une stratégie visant à bâtir une entreprise de santé, de style de vie et de technologie", déclare dans le communiqué de mercredi Gerard Kleisterlee, le directeur général du groupe.

La division de semi-conducteurs génère environ le sixième du chiffre d'affaires de Philips mais requiert des investissements plus élevés que les autres activités principales du groupe - électroménager, éclairage et systèmes médicaux - tout en dégageant des marges inférieures.

Philips est numéro un mondial de l'éclairage et se classe troisième pour les équipements hospitaliers. En Europe, il est numéro un de l'électronique grand public et numéro trois pour les semi-conducteurs.

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