Bonne surprise pour les valeurs technologiques, bien mal embarquées dans une série d'avertissements et de résultats trimestriels qui ont pesé sur les marchés boursiers :
Le néerlandais Philips Electronics, pendent européen d'un Matsushita ou Sony, a publié un chiffre d'affaires au second trimestre de 7,6 milliards d'euros, en progression de 7,2 %, contre un consensus à 7,48 milliards.
En investissant plus largement sur l'éclairage, les équipements hospitaliers ou l'électroménager, au détriment de l'électronique grand public ou des semi-conducteurs (cette dernière activité en cours de devenir une 'spin-off'), Philips a misé sur la sécurité et les produits à forte marge.
Et le résultat net du groupe s'en ressent, son bénéfice opérationnel est passé de 147 à 367 millions d'euros (333 millions attendus). En revanche, son bénéfice net est ressorti à 301 millions d'euros, contre une attente de 356 millions et 983 millions en 2005, un trimestre marqué par des gains exceptionnels.
Et Philips de confirmer ses objectifs pour l'exercice en cours et de relancer les marchés avec l'annonce, toujours bienvenue, d'un programme de rachat d'actions pour 1,5 milliard d'euros, qui débutera au troisième trimestre.
On notera cependant que le groupe a dû encaisser une perte de 105 millions d'euros en provenance de sa coentreprise LG.Philips LCD, sur un marché des écrans LCD certes en grande forme, mais qui souffre d'une chute des prix qui prend sa source dans la surcapacité de production du secteur.
