Actualité du jour
09/08/2007 07h30, par Presence PC
Chaque pixel de l’écran LG Philips est en effet formé d’une mini-cellule en plastique, remplie d’eau et d’huile. Le fond des cellules est tapissé de pigments colorés. Comme sur un LCD, un rétroéclairage envoie de la lumière par derrière la matrice des cellules. Au repos, cette lumière est absorbée par la couche d’huile qui se forme au-dessus de l’eau. Les pixels sont alors éteints, noirs. Mais dès qu’un courant électrique est appliquée aux bornes de la cellule, l’huile est chassée sur les bords, ce qui allume le pixel.
L’avantage de cette technologie est son coût de fabrication. En effet, l’encre électronique couleur ou les OLED sont assez complexes, et donc chers à fabriquer. Les microcellules en plastique sont au contraire relativement simples. LG Philips part donc avec un argument de poids dans la course au premier écran flexible. Mais quid de la qualité ?
On peut craindre que les cellules eau/huile présentent une importante rémanence. Autre inconnue, la consommation électrique de ces écrans. Comme sur les LCD, ces écrans nécessitent un puissant rétroéclairage, et aussi un courant non négligeable pour maintenir les pixels allumés. Toutes ces paramètres ont heureusement encore le temps d’être optimisés, LG Philips en étant seulement au stade du dépôt de brevet.
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