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Montage d'électronique

Stroboscope

Montage Stroboscope n°1 :

Lorsque l'on a mis le montage en "roue libre", le condensateur C4 se charge au travers de la résistance R3 et du potentiomètre P1. Simultanément, le condensateur C2 est chargé par l'intermédiaire de R2. Lorsque la tension qui règne aux bornes de C4 est égale à la tension de fuite du diac, celui-ci conduit et le thyristor est déclenché. Le condensateur C2 se décharge au travers de la bobine d'amorçage dont le secondaire va se trouver à haute tension, ce qui va exciter le tube à éclats. La fréquence des éclairs peut être réglée à l'aide de P2 : elle va de 2 à 20 éclairs par minute (soit 0,03 à 0,3 Hz).


Supposons que le stroboscope soit commandé par un signal BF (basse fréquence), le condensateur C3 est alors chargé par l'intermédiaire du transformateur. Le rapport primaire/secondaire doit être de 1/25. L'entrée est alors branchée directement à la sortie "haut-parleur" de l'amplificateur. Le nombre de flashes par seconde est fonction de la puissance du son ; il est également possible de le régler par l'intermédiaire du potentiomètre P1.


C'est un montage facile à utiliser pour obtenir des effets de lumière qui pourront facilement agrémenter un étalage, une petite fête disco ou autre festivité du même genre.

 

Montage Stroboscope n°1

 

 


Montage Stroboscope n°2

Le stroboscope que l'article suivant va décrire fait son petit bout de chemin tout seul et permet de créer des effets lumineux particulièrement intéressants. Les photo-amateurs pourront même adapter ce montage à leurs besoins pour faire des instantanés.
Le condensateur C1 et la diode D1 forment à eux deux un doubleur de tension ; C2 filtre la tension et D1 empêche la décharge de C2 par l'intermédiaire du secteur. Les résistances R1, R2 et le potentiomètre P1 définissent l'intensité du courant qui va charger le condensateur C3.


Dès que la tension aux bornes de C3 dépasse sa tension de fuite, le diac déclenche et amorce le thyristor. Ensuite, le diac bloque jusqu'à ce que la tension soit à nouveau assez forte. R3 détermine la constante de temps de C4, qui est chargé au travers de R3 et L1 pendant que le thyristor est en état de blocage. Lorsqu'il est déclenché, le condensateur C4 se décharge par l'intermédiaire de L1 et du thyristor. De ce fait, il naît une tension induite dans la bobine, tension qui excitera le tube à éclairs.


Les valeurs des résistances et des condensateurs données ne sont pas critiques. Si on trouve le nombre d'éclats (flashes) trop élevé, il est possible d'augmenter C3 et/ou R1. Si on utilise un tube à éclats de plus forte puissance, il vaut mieux augmenter la valeur capacitive de C1 et de C2 jusqu'à 0,68 µF.


Le fait de mettre ce montage dans un joli boîtier ne peut que le rendre plus attractif et amplifier ses effets saisissants. Il faut veiller à ce que les connexions du tube à éclat soient aussi courtes que possible et qu'elles soient doublement isolées.


Si on fait un circuit imprimé pour ce montage, il faut que les pistes d'isolation aient au moins une largeur de 3 mm, car il peut circuler une tension de 600 volts aux bornes du tube à éclats. Entrer en contact, les mains nues, avec une telle tension peut être fortement malsain. Si on voulait télécommander ce montage, il suffirait de mettre R1, R2 et P1 au poste de commande.

Remarque : on n'insistera jamais assez sur le fait que ce genre de montage doit être parfaitement isolé, non seulement à cause de la haute tension qui circule aux bornes du tube à éclats, mais aussi parce que le montage est relié au secteur.

 

Montage Stroboscope n°2

 


Montage Stroboscope n°3

Dans le but de pouvoir alimenter le tube à éclairs et le circuit de déclenchement, on a besoin d'une tension relativement élevée ; pour ce faire, on a utilisé deux doubleurs de tension séparés.
Le premier doubleur est construit à l'aide de D8, D9, C7 et C8 ; sa présence est nécessaire car le tube a besoin d'une tension se situant aux environs de 560 volts. Les condensateurs C7 et C8 déterminent l'intensité lumineuse et, de ce fait, la durée de vie du tube.


Le circuit de déclenchement est réglable par l'intermédiaire du potentiomètre P1. La tension d'alimentation de ce montage est d'environ 160 volts, tension obtenue par le deuxième doubleur de tension construit à l'aide de D1 . . . D6 et C1 ... C6. Ce doubleur de tension multiplie la tension du transformateur d'alimentation par 6. Il serait possible d'obtenir la tension d'alimentation du circuit de déclenchement à l'aide d'un transformateur ayant une tension au secondaire de 120 volts.


Il est fortement recommandé de mettre la bobine d'allumage le plus près possible du tube à éclairs. Si cela est impossible, il faudra prendre un câble à très faible capacité pour effectuer les liaisons par lesquelles passe la tension d'amorçage.

 

Montage Stroboscope n°3

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